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PHILO-ALETHEIA
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2 juillet 2010

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ART ET CREATION :

Interroger sous un rapport philosophique les processus à  l’œuvre dans la création artistique est le propos qui nous anime dans les contenus de cette catégorie . L’art recouvre ici principalement les champs de la peinture , de la sculpture, de l’architecture, de la musique . Mais il va de soi que sont aussi sollicitées la poésie ou les sciences dans la mesure où nous posons pour hypothèse qu’à l’origine de toute œuvre née de l’esprit, existe une intuition fondamentalement semblable. Par l’inspiration, si l’on accepte toutefois de considérer que l’inspiration n’est pas la résultante d’une transcendance, la science comme l’art procèdent d’ une forme d’étonnement  face à l’étrange, au merveilleux, à l’inexplicable que nous rencontrons . “La fin de toutes nos explorations sera d’arriver à l’endroit d’où nous sommes  partis et de connaitre le lieu pour la première fois” a pu écrire T.S ELIOT. La création est recombinaison, émergence de radicale nouveauté ou impression de radicale nouveauté;  elle réaménage ou réarrange, sous l’effet de multiples lois de causalité et / ou du hasard, des éléments préexistants plus simples. L’art n’épuise pas le mystère mais le déplace. Si Nietzsche affirme :”Nous avons l’art pour ne pas périr de la vérité “ ne nous faut-il pas plutôt redouter  l’illusion d’avoir approché la vérité ? Certes, le mystère est au coeur de la création,quelle qu’elle soit : “ la plus belle chose dont nous puissions faire l’expérience est le mystère : la source de tout vrai art et de toute vraie science” (Einstein), pourtant cela ne peut d’évidence épuiser notre quête :”J ‘’écris en vers parce que le fait que cela soit beau facilite la réflexion et la compréhension .“ (Lucrèce).  MD

 

 

EPISTEME :  Le terme "épistémè" que l'on traduit par connaissance ou science est par définition l'ensemble des connaissances scientifiques. Il s'oppose à la "doxa", à l'opinion, c'est à dire à une connaissance qui n'est pas assurée. Le savoir scientifique est donc un savoir qui a la prétention de dire le vrai. La question qui se pose alors est qu'est ce que dire le vrai du monde ? PhC

ETHIQUE :  L'éthique c'est la pensée et la conduite selon le vrai, à la différence de ce qu'il est convenu d'appeler "morale". La morale dérive étymologiquement de "mores", les moeurs, ce qui souligne le caractère éminemment social, voire sociopolitique, d'une conduite conforme aux exigences de la cité, ou inspirée par les obligations civiles. L'éthique, chez les Anciens, définit un rapport entre la pensée selon le vrai, et une conduite selon le vrai. Elle trouve sa source dans la métaphysique toute personnelle du penseur qui se propose de mettre sa conduite en accord avec sa vision du réel. D'où la conception qui fait de l'éthique le lieu de la réalisation de soi, avec les autres, pour la vie belle et bonne. Cette définition sera la nôtre, loin des chapelles, et des effets de mode. GK

METAPHYSIQUE : La philosophie distinguait  généralement la physique et la métaphysique, la première désignant l'ensemble des savoirs élaborés par les sciences de la nature (astronomie, astrophysique, physique fondamentale et appliquée, chimie, biologie etc), la seconde désignant une réflexion spéculative sur les fondements ultimes de la connaissance, les principes et les résutats. On pensait que là où s'arrête la physique commence la métaphysique, comme l'indiquent Aristote et l'étymologie : méta, après la physique. Cette interprétation est contestable si l'on définit, comme fait Marcel Conche, la métaphysique comme l'effort de penser le Tout dans sa totalité, par delà les limitations inévitables des sciences positives, mais en deça tout aussi bien, dans un rapport immédiat à la nature. Dans cette lignée nous entendrons par métaphysique la démarche d'intuition et de pensée, fondée sur l'expérience, qui accueille toutes les occurrences du réel, en tout domaine, pour en dégager le tranchant. Contre les interprétations idéalistes qui balisent a priori le champ de l'expérience pour y retrouver un sens supposé fondatif, une légitimation de type religieux, une finalité providentielle, nous nous efforcerons de ne rien projeter, ni attente, ni espoir de sens, pour nous rendre infiniment et poétiquement disponibles, en toute simplicité, à ce qui surgit. D'où un accueil inconditionnel de l'événement, faste ou néfaste, des faits, et des "choses", dans leur paraître, et leur é-vidence. GK

PHILOSOPHIE POLITIQUE :Une philosophie politique n'est pas une politique et il ne s'agit nullement pour nous de sombrer dans le registre clos de l'opinion érigée en dogme. C'est en philosophes que nous aborderons les enjeux de la Cité (polis), réfléchissant sur les éventuels ressorts de l'activité politique. Notre but n'est pas d'inventer un nouvel ordre ou de prescrire quoi que ce soit mais d'interroger, de manière critique, "la vérité effective de la chose" pour parler comme Machiavel, ce qui constitue sans doute l'impensé d'un système politique et ses possibles déploiements dans le réel. DK

POIETIQUE : Ce que nous croyons, au plus profond, c’est que la poésie est autre chose que la littérature, elle est une attitude de vie, une philosophie de la vie , une manière radicale d’être au monde. Il y faut une démarche d’accueil mais aussi de résistance . Ce qui séduit dans la poésie, c’est précisément sa grande liberté. Etre séduit, c’est précisément se laisser conduire mais ce n’est pas abdiquer ; la poésie ouvre un rapport à la liberté, mais un rapport séduit, qui autorise les questions essentielles, les questions ouvrant sur l’universel de la condition humaine.  La philosophie s’occupe aussi de ces questions, mais comme le précise Heidegger :

    “Le penseur dit l’être. Le poète nomme le sacré. On sait bien des choses sur le rapport de la philosophie à la poésie . Mais nous ne savons rien du dialogue entre penseurs et poètes, qui séjournent, proches, sur les monts les plus séparés” .

Promesse de fécondité, ces fiançailles de la philosophie et de la poésie. JBD

 

ANTHROPEIA : les savoirs sur l'humain : psychologie, psychanalyse, sociologie, histoire, anthropologie etc. Contributions latérales indispensables à la connaissance rationnelle de l'humain. Ouverts à la complexité de ces phénomènes, nous tenterons de les intégrer à une authentique démarche critique et interrogative, dont la philosophie est le noyau indépassable. GK

PHENOMENOLOGIE : L’expression est composée de deux éléments : phénomènes et logos, la phénoménologie serait donc la science des phénomènes. L’expression grecque phainomenon à laquelle remonte le terme « phénomène », dérive du verbe « phanesthai », qui signifie se montrer, phainomenon signifie donc : ce qui se montre en lui même, LE MANIFESTE. La phénoménologie élabore un sens de l’être comme « APPARAITRE » : être, c’est apparaître. Plus précisément, l'enjeu n'est pas d’expliquer ou de catégoriser à la manière de la pensée scientifique le monde, mais de décrire ce que sont les essences (cf Husserl) ou de mettre à jour « le monde de la vie » ( Lebenswelt : Merleau-Ponty). La phénoménologie est donc une méthode, un nouveau modus operandi qui se propose de DECRIRE l’expérience telle qu’elle est. Il s'agira au fond de faire parler notre premier contact naïf avec le monde. MPC

 

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