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PHILO-ALETHEIA
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2 août 2010

" Intranquillité "

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                            “ Intranquillité “

Seuil de l’énigme, Haute falaise déchirant l’horizon du rêve. Toute naissance produit son linceul de neige noire et ses dômes inaccessibles. Blason revendiqué, sang et or à  jamais assignés près d’Orion à la chasse éperdue dans la nuit sidérale. L’enfance comme un lac, mais déjà invisible et comme écartelé, sa lave sûrement précipitée vers l’incertain. Hautes plaines balayées de solitudes, et lisses, et havres désirés, hautes plaines zébrées, hautes plaines éblouies. A tire d’aile fuit l’enfance en une glissade sans fin, sans but et sans rivage. Et pourtant pli après pli, jour après jour, vivre, n’est-ce pas apprendre à rompre toute attache, à fuir les parapets, à s’ancrer dans l’ailleurs des origines ? “ Et je crois à des aérotithes mentaux, à des cosmogonies individuelles” (Antonin Artaud). J’encrerai ces nuits au plus profond de moi.

MD  & JB

Résonance 1

De l'autre côté du mur existe -t-il un monde? Est-ce un rêve, encore, dans le rêve du rêve? Pourtant je crois voir au loin un village, comme dans ces contes dits enfantins, où le héros rencontre son étoile au point du jour. Quand je me réveillerai, que verrai-je pour en-courager le jour ?

GK

Résonance 2

Sous la surface plane de l’oubli se meuvent d’étranges échos, des murmures antiques aux inquiétants visages. Ils percent le linceul de plis récidivant jusqu’à l’éclosion. L’abîme au bord du rêve délivre son secret, sa figure maudite et son souffle vengeur.

N'est-ce pas la conscience in-tranquille et vagabonde qui fait le miel étourdissant de la création ?

Impitoyable création en vérité, si proche du destin des origines, au plus près de cette haine sublime érigée en énigme.  Les poings se serrent et font barrage, ligature, séparation, l’un revient au même.

Désir ravagé, fouillé, désir repoussé dans les abysses, haine héritée d’une matrice amère, « tu as le visage hideux de l’irréconciliable ».  Chassée, balayée à coups de blizzards, ton rictus insistant se noie dans les glaces jusqu’au prochain séisme.

Ce silence apparent contient son soleil noir. Rien ne pousse ici-bas. Surface bruitée, à peine fendue, altérée par l’oubli, comme au jour premier de la naissance. 

DK

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